LE JEUNE IMAM

Kim CHAPIRON

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LE JEUNE IMAM

Un film de Kim CHAPIRON

2023 | Fiction | 98 min | Le Pacte

Distributeur
Le Pacte
+ 33 1 44 69 59 59

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Synopsis

À 14 ans, Ali est un adolescent à la dérive. Sa mère qui l’élève seule ne trouve d’autres solutions que de l’envoyer au village au Mali pour finir son éducation.  Dix ans plus tard, Ali revient. Malgré les doutes de sa mère auprès de qui il est prêt à tout pour briller, il devient l’imam de la cité. Adulé de tous et poussé par ses succès, Ali décide d’aider les fidèles à réaliser le rêve de tout musulman : faire le pèlerinage à la Mecque.

NOTE DE RÉALISATION :
Le scénario est inspiré d’un fait divers ou même de plusieurs faits divers autour des arnaques au pèlerinage à la Mecque. Ce sont des faits divers méconnus car ils touchent des populations fragiles, souvent âgés, qui n’utiliseront pas la justice ou les médias pour essayer de chercher réparation. Cette histoire nous a touchés avec mon ami Ladj Ly et nous avons décidé d’écrire ce scénario ensemble. Il y a dedans aussi mon envie de parler des habitants de Montfermeil, ville où j’ai passé tous les étés de mon enfance ; c’est là où a grandi ma mère. J’ai toujours vécu avec des gens de différentes confessions, dont des musulmans. Il y avait une grande tendresse entre nous tous. LE JEUNE IMAM est né de vouloir évoquer cela. Je souhaitais entre autres, filmer la religion musulmane pratiquée par une immense majorité silencieuse, comme elle est peu souvent représentée au cinéma. J’ai choisi le biais de l’intime, celui d’une famille, plutôt que le discours frontalement politique, pour raconter mon histoire. Le thème de la famille m’est cher. Et la tragédie des gens ordinaires est passionnante, car c’est celle de la majorité, c’est la nôtre ! C’est ce que traite par exemple un genre cinématographique japonais comme le Shomingeki, par Ozu ou Naruse. On pourrait aussi parler de Kore-Eda. Tout se déroule au sein de la cellule familiale, le seul lieu où théoriquement la représentation sociétale, l’injonction de l’apparence n’ont pas leur place. On est directement au cœur de ce qu’il y a de plus viscéral dans l’homme, libéré des conventions sociales, s’il le souhaite. Pour LE JEUNE IMAM, l’enjeu était de capter l’intensité extrême de ces rapports humains débarrassés de tout superficiel. On est au plus proche du cœur des personnages. On s’attelle à la gravité du réel. Mon film n’est pas un film spécifiquement sur l’Islam (bien que filmer le quotidien de la pratique musulmane était très important pour moi). LE JEUNE IMAM est avant tout un film sur la famille et comment des êtres d’une même famille peuvent entre eux se retrouver dans des situations inextricables. Je n’ai pas grandi dans un milieu religieux, mais j’ai vu autour de moi comment les familles musulmanes vivaient leur foi. C’était une façon de s’aimer et de maintenir un lien entre membres d’une même famille. Je trouvais beau de restituer ça. Malgré toutes leurs difficultés, la mère et le fils de mon film laissent parler leur amour l’un pour l’autre, c’est de l’ordre de la transcendance, c’est au-delà de tout. Finalement l’amour est toujours là, inexplicable, il demeure invisible, on ne peut pas le remettre en question.

Un film de : Kim CHAPIRON
Scénario et dialogues :  Ladj LY, Kim CHAPIRON, Ramzi Ben Sliman et Dominique Baumard
Produit par : Toufik Ayadi, Christophe Barral et Ladj LY
Musique originale : Pink Noise, Magou Samb et la Mòssa
Image : Sylvestre Dedise
Montage : Flora Volpelière, Benjamin Weill et Esther Lowe
Son : Simon Farkas, Guillaume D’Ham et Olivier Guillaume
Premier assistant réalisateur : Jérémy Mazza
Décors : Karim Lagati
Costumes : Fabienne Menguy
Maquillage : Stéphanie Rossi
Coiffure : Sébastien Chenille
Direction de production : Jérôme Briand
Une production : LYLY Films, SRAB Films, SEPTIÈME CIEL
Coproducteur : ESKWAD, KALLOUCHE CINÉMA
Distributeur : LE PACTE

Réalisateur
Kim CHAPIRON

Kim Chapiron est un metteur en scène Franco-vietnamien, né le 4 juillet 1980 à Paris. Issu d’une famille d’artistes, son père est le graphiste Kiki Picasso et sa sœur est chanteuse, Kim Chapiron baigne dès son plus jeune âge dans le milieu créatif. A 15 ans déjà, Kim crée avec son ami Romain Gavras, fils du réalisateur Costa-Gavras, le collectif Kourtrajmé. Inspiré par leur voisin, l’acteur Vincent Cassel, Kim Chapiron tourne une vingtaine de courts-métrages, mêlant action et comédie. D’ailleurs, Vincent Cassel apparait dans certains d’entre eux. L’ensemble de ces courts-métrages ont été compilés en 2003 dans un seul DVD intitulé Seigneur ne leur pardonnez pas car ils savent ce qu’ils font. 2006 est l’année de tous les succès : Kim Chapiron sort son premier long métrage, Sheitan, qui sera projeté en clôture du Festival international du film de Toronto et sera aussi sélectionné lors des festivals de Gérardmer, de Melbourne et de TriBeCa. En 2008, il sort le film Dog Pound qui narre le quotidien de trois mineurs enfermés dans une prison du Montana. Certains des acteurs étaient d’ailleurs de vrais détenus. Le film est récompensé du Prix du meilleur nouveau réalisateur 2010 lors du festival TriBecA, la consécration pour ce jeune réalisateur prometteur. Fort de ce succès, il s’attaque à la réalisation de son troisième long métrage, La Crème de la Crème, qui raconte l’histoire de trois étudiants d’une prestigieuse école de commerce qui lancent un business de prostitution au sein de cette dernière. Les allusion à l’école HEC sont nombreuses et suscitent d’ailleurs la polémique.


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