RETOUR SUR L'ÎLE SEGUIN

Mehdi Lallaoui

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RETOUR SUR L'ÎLE SEGUIN

Un film de Mehdi Lallaoui

2003 | Documentaire | 52 mn | Mémoires Vives

Producteur
Mémoires Vives Productions
+33 1 39 82 03 30

Distributeur
Mémoires Vives
+33 1 39 82 03 30

Site du film

Synopsis

En 1992, l’usine Renault de l’Ile Seguin fermait ses portes entraînant avec elle la fin d’une époque. Pour beaucoup d’OS, ces Ouvriers Spécialisés qui furent pour l’essentiel des immigrés (représentant près de 40 nationalités différentes), loin d’être seulement une délivrance, cette fermeture fut aussi un traumatisme qui subsiste encore. Les ateliers de l’Ile Seguin portent encore les traces de ceux qui ont fait Renault-Billancourt. L’objectif de ce film est de revisiter, après sa fermeture, ce lieu emblématique, chargé d’histoire et d’émotion, avec ceux qui y ont travaillé, qu’ils soient chefs d’ateliers, cadres, ouvriers qualifiés ou OS…

Réalisateur
Mehdi Lallaoui

Mehdi Lallaoui est réalisateur et écrivain. Il est, avec Samia Messaoudi et Benjamin Stora, co-fondateur depuis 1990, de l’association Au Nom de la Mémoire. Celle-ci est axée autour de trois thèmes qui s’entrecroisent : les mémoires ouvrières liées souvent à l’immigration ; les mémoires urbaines, et en particulier la banlieue, et enfin les mémoires issues de la colonisation. Publication d’ouvrages, réalisation de films documentaires, production d’expositions itinérantes, animation de rencontres-débats… le travail d’Au Nom de la Mémoire prend plusieurs formes qui permettent d’aller à la rencontre d’un large public. Elle propose aussi le FIDEL, le Festival images de la diversité et de l’égalité (à Paris). L’éducation à l’histoire contemporaine de notre pays est pour l’association présidée par Mehdi Lallaoui l’un des moyens de contribuer à construire la citoyenneté et de se battre contre les discriminations. Mehdi Lallaoui tient son désir de cinéma de cette implication citoyenne et associative. C’est en assistant à l’action de mobilisation du peuple kanak luttant pour son indépendance, au début des années 1980 en Nouvelle-Calédonie, qu’il éprouve ce besoin d’images pour répondre à la nécessité qui l’anime de témoigner et d’informer. Une décennie plus tard, en 1991, Mehdi Lallaoui signe son premier film "Le silence du fleuve" qui dénonce les crimes de la police parisienne sous les ordres du préfet Papon, le 17 octobre 1961, et qui touche également à son histoire familiale. Il a notamment réalisé plusieurs films sur des sujets touchant à différents pans des histoires croisées de l’Algérie et de la France, dont "Les massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945" qui a reçu, en 1995, le Grand prix du meilleur film documentaire au Festival du film historique de Rueil-Malmaison, et le premier prix (catégorie événement politique) du Festival international du scoop et du journalisme d’Angers.

Les recherches préalables à ses documentaires ont souvent nourri son écriture lui permettant de produire des ouvrages et des films qui se répondent et ouvrent les champs de la connaissance… « Au nom de la mémoire ».

En 1989, il fut en 1989, dirigeant du mouvement associatif Black Blanc Beur en région parisienne.

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